"Le matin, le campeur dort, car il est
fatigué de sa soirée et c’est donc dans le calme ou presque (on a
quand même eu droit à la promenade du chien par une fille en
mini-jupe et talons hauts claquants sur le bitume) que nous plions
notre dernier bivouac de l’année, afin de rejoindre la gare de
Tarascon et retourner dans nos foyers respectifs.
En résumé un parcours sans faute de Johann, bien secondé par une
météo au beau fixe. J’ai apprécié la tente et les bivouacs ;
quant aux paysages, ils sont à couper le souffle. J’ai moins
souffert que l’année dernière, peut-être grâce à Argi, mon
petit loup, qui me fait marcher tous les jours."
Au refuge nous avons pu obtenir des informations concernant la météo. Et elles ne sont pas top : averses et orages pour les jours à venir...
Nous allons donc profiter de cette dernière journée ensoleillée pour regagner la civilisation et clore la deuxième partie de notre traversée.
Du refuge, descendre dans le vallon par le sentier qui longe vers le nord le petit étang Fourcat, puis le ruisseau de l'étang Fourcat jusqu'à l'étang d'Izourt où on récupère le GR10 dans un lacet de celui-ci. Ne pas prendre la branche desendante mais au niveau des ruines du barrage, monter dans la pente pour récupérer le sentier.
Passer les conduites forcées et poursuivre toujours à flanc de colline jusqu'à atteindre la forêt. Suivre le GR10 jusqu'à Goulier.
De là stop jusqu'à Tarascon sur Ariège.
Refuge de l'étang Fourcat
Le carnet de Panpi :
"Réveil un peu avant 7 heures et petit
déjeuner où johann fera une nouvelle démonstration de son réchaud
à alcool. Devant la dégradation prévue du temps, nous avions
décidé la veille, de descendre vers Vicq Odessos plutôt que de
finir sous la pluie et l’orage. Descente longue au programme. Et
effectivement elle le sera. Nous décidons de rejoindre le GR10 et
de le suivre jusqu’en bas plutôt que de faire du stop sur la
route. Décision qui nous honore mais qui nous obligera à marcher
presque 8 heures, heureusement par des sentiers pas trop mauvais.
Journée longue et chaude qui se terminera avec la pluie d’orage
juste au moment où nous atteignons un refuge « fermé »
mais qui nous permettra de nous abriter. Notre objectif était
d’atteindre Auzat mais la carte du siècle dernier de Johann
(personne n’est parfait) nous déposera à Goulier, charmant petit
village où il n’y a « rien » mis à part le gîte de
Goulier. Avec le retour de la pluie, nous nous joignons à quelques
habitants assis à l’abri, face à l’église. Discussions et
soudain arrive une Dyane rouge conduite par un homme du village qui
vient se joindre à nous. Et là commence notre nouvelle aventure de
la Dyane rouge, le propriétaire nous proposant de nous descendre à
Tarascon, nouveau but de notre périple. Mais pas de banquette
arrière dans la voiture et Gribouille assis sur le siège passager.
Et nous voilà partis, Johann et les sacs à l’arrière et Panpi
devant avec le chien Gribouille sur les genoux. La Dyane dont il
faudra changer les vis platinées, régler le carburateur et réviser
les freins descend tant bien que mal, se jouant de « ces
putains de gravillons » de la DDE et avec Gribouille qui tente
par instant de prendre le volant à la grande joie de son maître.
Toujours est-il, qu’après quelques frayeurs, nous atteignons
Tarascon et le camping du Pré Lombard. Et là, le choc des
civilisations ; la nôtre qui descendons de la montagne avec son
calme, sa sérénité, et celle du camping et d’ailleurs puisqu’ils
ont amené tout ce qu’ils avaient chez eux au camping ; quel
dépaysement !! Nous voilà spectateurs ahuris de ce zoo
humain. Cela ne nous empêche pas, après avoir monté notre bivouac
entre une borne à eau, une peugeot 608 et 2 routes (emplacement
réservé par le gardien du zoo aux randonneurs) d’aller nous taper
une pression et une bonne pizza pendant que les animateurs font les
derniers réglages pour le concert du soir. Car au camping du Pré
Lombard on sait s’amuser !! Je n’assisterai pas à cette
soirée mémorable car après avoir pris ma douche et réintégré la
tente, la fatigue et l’orage auront raison de moi. Dodo !!
Bonne surprise, la tente est étanche et la nuit fut reposante,
malgré les coups de tonnerre, la pluie et les clameurs des fêtards."
Bon, le final de la journée d'hier s'est fait un peu à l'arrache... Aujourd'hui belle montée vers l'étang Fourcat, toujours sur l'itinéraire de la HRP. Des étangs, toujours des étangs, avec une mention spéciale pour le bleu de l'étang Fourcat.
Au refuge nous ne rencontrons pas la foule habituelle d'un milieu d'été, la faute (ou plutôt grâce) à l'arrivée des orages tant redoutés. Notre timing aura été parfait, arrivant au refuge quelques minutes seulement avant l'averse !
De l'aire de pique-nique (et non pas de camping Panpi !!!), ne pas faire comme nous qui sommes passés par la route. Mais poursuivre vers l'ouest pour suivre un bon chemin en contrebas de la route, itinéraire certainement plus agréable.
Une fois le sentier récupéré, suivre la direction du port de l'Albeille (2 possibilités pour franchir le premier ressaut avant le premier étang de Tristagne). Suivre le sentier pour contourner le Pic de Tristagne à sa base. Attention aux passages délicats lors de la remontée vers l'étang Fourcat : il faudra mettre les mains !
Le carnet de Panpi :
"Réveil aux aurores pour découvrir où
nous avions réellement dormi. En effet, une aire de repos assez
rudimentaire. Rangement et petit déjeuner, et , sans savoir
pourquoi, j’appréhendais un peu cette nouvelle journée. Je pensais
que ce serait difficile et pas seulement à cause de la sangria de la
veille. Départ le long de la route et bientôt, nous montons par un
sentier vers les lacs. La carte de Johann datant du siècle dernier
ou presque, nous avons un peu de mal à les trouver (les lacs) Nous
montons encore et encore et , enfin, j’aperçois le col de
l'Albeille ; ouf ! en effet, quelle ascension ! Pas très
longue mais assez aérienne et faux pas interdit. Et puis toujours le
soleil et les paysages splendides. Redescente et petite halte au bord
d’un étang. Le bonheur !! Bien, mais il nous faut repartir
car la fin de journée est annoncée orageuse. Bientôt les premiers
nuages apparaissent alors que nous abordons un pierrier assez
difficile et physique avec beaucoup de pose de mains. Et pour
clôturer cette courte mais intense journée, le col de la Fourcat
nous apparait avec plusieurs passages pieds-mains assez
impressionnants, au moins pour moi. Au sommet, la délivrance, avec
vision sur le refuge de la Fourcat et surtout l’étang
et son eau bleue sous le soleil. Un dernier effort et nous voilà au
refuge où nous retrouvons le « jardinier » qui a déjà
planté la tente. Direction le refuge où le gardien fait la sieste.
(nous apprendrons qu’il avait eu 50 convives la veille) Ne
trouvant pas d’endroit pour bivouaquer aux alentours, nous décidons
de dormir au refuge ainsi qu’y manger, alors même que les
premières gouttes de pluie commencent à tomber. Quelques
randonneurs arrivent peu après et c’est l’orage et le tonnerre
qui se mettent de la partie. Bien vu ! Nous voilà à l’abri
grâce à notre départ matinal.
Réveil du gardien et organisation de
la soirée, avec douche chaude, discussion, petite bierrette et enfin
le repas où nous nous retrouvons à 10 (petite assemblée comparée
à la veille) Discussion à bâtons rompus et bonne nuit car
l’électricité est chère et rare. Très bonne nuit car propres
et à l’abri de l’orage qui finit par passer. Le vent prend le
relais et soufflera violemment toute la nuit empêchant le jardinier
de dormir sous sa tente."
La journée d'hier nous a permis de prendre une demi journée d'avance sur notre planning. Ce soir c'est maintenant une journée entière... Ce n'est pas que nous sommes pressés de rentrer, mais tout simplement que l'on ne sait absolument pas combien de temps encore la météo se maintiendra, et que nous ne voulons pas rester bloqués en Andorre.
Bref, donc à nouveau une longue journée, avec la traversée du Parc Naturel de Sorteny et la descente sur El Serrat.
Du bivouac gravir la colline vers l'ouest, en plein dans l'pentu ! Puis le sentier part au sud à flanc de colline pour aller basculer sur l'autre versant. Toujours suivre le balisage jaune / rouge.
Franchir le col vers 2630m puis basculer dans le vallon.
Le refuge de Coms de Jan est très confortable, avec de l'eau captée à proximité. Du refuge, toujours suivre le balisage vers le col des Meners (2724 m) puis basculer vers Sorteny.
Le refuge de Sorteny est très grands mais si souvent squatté qu'à notre passage son état laissait à désirer. Poursuivre vers El Serrat puis choisir entre deux options :
- Descendre sur la Station (bar, restaurant, hotel) puis poursuivre vers l'aire de camping pour bivouaquer.
- Monter à la cabane de Besali (apparemment propre et agréable).
Nous avons choisi la première. A refaire je serais assez tenté par la seconde...
Le carnet de Panpi :
"Réveil tranquille dans le silence,
enfin, et préparatifs avec nos amis Toulousains pour une longue
journée, puisqu’il nous faudra regagner ½ journée sur le tableau
de marche. Et tout cela commence, bien sûr, par une bonne montée en
guise d’échauffement. Nous marchons tranquillement, merci
Nathalie, et arrivons à la Come de Jan où nous retrouvons notre ami
jardinier rencontré la veille, ainsi qu’un randonneur local venu
passer quelques jours en paix.
Après un peu de repos, c’est un
nouveau départ pour le col del Meners, et là, patatra, voici venu
non pas le temps de l’île aux enfants, mais celui de ma chute
annuelle. Une pierre branlante, très branlante même, un petit peu
moins d’attention et me voilà couché sur le côté, sans mal
heureusement. Stéphane, Nathalie et Johann se précipitent pour me
relever et nous voilà reparti. Dernière ascension, très raide et
enfin apparait le col ; 2713 m et une vue magnifique !
Descente vers le refuge de Sorteny et nous quittons nos amis qui
décident de casser une petite croûte. Nous continuons la descente,
jolie mais cassante pour parvenir enfin au refguge de Sorteny :
glauque ! un mec allongé à se faire bronzer, sa tente montée
dans le refuge qui puait de façon incroyable. Vite, nous repartons
d’autant plus que les taons avaient pris Johann en amitié.
Direction El Serrat par une route
forestière où nous nous adressons à un couple en Espagnol pour
demander notre chemin. Ils essaient de nous répondre en Espagnol
avant de nous demander si nous comprenons le Français ; « ils
étaient Français » Un peu plus loin , le parking et tout à
coup la demoiselle revient nous proposer de nous descendre en voiture
à El Serrat. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous voilà véhiculés
à El Serrat par nos compagnons, Toulousains eux aussi Vive
Toulouse !!
El Serrat ou plutôt El Bringué car
tout ici porte le nom de Bringué. Donc une petite pression au bar
Bringué, avant de ……….. ( ce qui est écrit à partir d’ici
ne peut être lu sans l’autorisation de Johann ou de Panpi)……nous
décidons de manger au restaurant….Bringué, à 20h. En attendant,
une 2em pression et donc à 20h, repas ! Bon, une bonne paella
à 2 nous parait pas mal, mais comme il faut attendre vingt minutes,
le serveur, très aimable et commercial, nous propose une petite
salade et bien sûr une sangria……au champagne. Le reste n’est
qu’une suite de plats délicieux et abondamment garnis, d’une
boisson délicieuse et des yeux de Johann de plus en plus
brillants !! Bien, mais maintenant il fait nuit et il nous
faut trouver l’endroit du bivouac, soit disant à l’aire de
repos, 1 km500 plus loin. Et nous voilà sur la route, déserte par
ailleurs, en train de marcher et de marcher encore jusqu’à cette
aire de repos. Ouf, la voilà ! Montage rapide et à 22h30 tout
le monde était au lit. Fin de journée."
Au risque de me répéter, je dirais "journée superbe", "parcours grandiose", très sauvage dans sa première partie derrière le pic de l'Albe. C'est aussi le jour de notre entrée en Andorre (mais pas pour y faire des emplettes !)
Nous commençons à être bien en jambes et progressons jusqu'aux derniers rayons d'un soleil radieux, entamant ainsi l'itinéraire prévu le lendemain. Nous le savons, ce beau temps, maigre répit au coeur d'un été pluvieux, ne sera pas éternel... Alors si nous parvenons ainsi à grapiller quelques kilomètres sur le programme, cela nous constituera une marge appréciable, d'autant plus que le retour du côté français se fera en altitude.
Par ailleurs, le kilométrage peut sembler étonnant par rapport au temps de marche. Mais il ne faut pas oublier que cette année nous n'évoluons plus sur le "confortable" GR10 des Pyrénées orientales. A cette altitude, nous suivons souvent des sentiers de chèvres, traversons des éboulis... Mais quel paysage !!!
De l'étang de Pédourrés, prendre le sentier qui monte au nord ouest. Une fois au nord du Pic de l'zlbe, progresser le long des étangs, souvent dans les éboulis. Attention toutefois au km 2 de ne pas descendre trop au bord de l'étang, le sentier passant au dessus d'une petite partie rocheuse (monter un peu dans les éboulis juste avant).
Peu après le col de l'Albe, bifurcation du GR transfrontalier : le suivre vers le sud, en direction des étangs de Juclar (refuge haut de gamme : eau, wc, repas). Puis c'est la descente sur Incles (eau à l'aire de pique-nique juste avant Inclès). Là n'espérez pas y trouver un camping : il n'y en a plus ! A la place, remontez le long du torrent du Manegor en direction du Port d'Incles, jusqu'à un replat où il est possible de bivouaquer. Mais le mieux est peut être de marcher une heure de plus afin de rejoindre la cabane Sorda, toujours en suivant le balisage jaune et rouge. Bivouac agréable juste sous l'étang, de l'autre côté du ruisseau. Par contre filtrage impératif de l'eau de l'étang à cause des nombreux chevaux alentours (merci Stéphane pour le filtre !)
Le carnet de Panpi :
"Réveil un peu frais mais toujours aussi beau avec un soleil venant éclairer le lac. Départ tardif, 9h, mais dynamique avec une petite montée en guise d’échauffement. La suite se corse un peu avec une traversée d’éboulis périlleuse, surtout quand Johann m’envoie sur des voies sans issue. Enfin, nous nous en sortons et en chemin faisons la rencontre d’un couple de randonneurs. Nous poursuivons vers Incles, de lacs en lacs, d’étangs en étangs et en croisant de nouveau nos 2 randonneurs Toulousains, Stéphane et Nathalie. En début d’après midi nous arrivons à l’étang et au refuge de Juclar où nous décidons de prendre un petit goûter : tartines grillées, huilées, assaisonnées, xorizo ou jamon. Descente sur Incles un peu pierreuse et arrivée dans un endroit mal aménagé et peu accueillant. Quelques instants plus tard, les Toulousains nous rejoignent et nous décidons de monter vers la cabane de Sorda. A mi chemin nous faisons une halte dans un plat magnifique et les Toulousains décident d’y bivouaquer. Perplexe, nous hésitons et décidons finalement de gagner une journée sur notre planning en montant jusqu’à la cabane de Sorda et en allant jusqu’à El Serrat le lendemain. Montée sans histoire et arrivée sur une cabane remplie de jeunes du coin prêt à faire una «fiesta». Nous nous éloignons un peu pour bivouaquer et planter la tente. L’endroit est joli une fois de plus avec un étang, bien sûr. Tout à coup nous voyons arriver nos 2 Toulousains, Stéphane ayant réussi à convaincre Nathalie de monter pour gagner un peu de temps sur leur parcours, eux aussi. Soirée sympathique, un peu bruyante et une nuit un peu difficile à cause de la fiesta des jeunes."
Encore une journée magnifique... Un temps idéal, des paysages sublimes... Bon, petit intermède au village de l'Hospitalet-près-l'Andorre, pas vraiment "the place to be", mais bien pratique quand même pour récupérer le colis de nourriture.
Nous nous apprêtons à passer en Andorre. De retour sur les sentiers, c'est toujours aussi beau, plein de ruisseaux partout, et toujours ces étangs, propices à des bivouacs de rêve.
C'est au refuge des Bésines que nous quittons le GR10. En effet, celui-ci repart plein nord, puis en Ariège s'en va faire le tour des vallons, affichant un kilométrage et un dénivelé impressionnant pour une progression moindre vers l'ouest. Par ailleurs, le chemin que nous suivons, mélange de sentiers de pays et de HRP, possède un caractère sauvage qu'il serait dommage de rater.
Le sentier est balisé par des marques jaunes et rouges, pas vraiment de risque de se tromper. Attention néanmoins au km 9 de bien repartir vers le nord.
Le carnet de Panpi :
"Réveil à 6h45, âne oblige, et petit
déjeuner dans le refuge avant la descente vers l’Hospitalet près
l’Andorre où nous devons récupérer le colis de bouffe envoyé
par la Poste par la « Johann logistic ».
Descente le long des étangs plus beaux les uns que les autres,
dans la forêt jusqu’au dessus de l’Hospitalet où nous
retrouvons le « bruit » de la civilisation.
Cette descente restera marquée par le
nombre incroyable de ruisseaux, de torrent, de chutes d’eau, de
cascades et de plans d’eau. C’est vraiment le pays de l’eau !
A l’Hospitalet, récupération du
colis bouffe et petit restaurant avec épisode « coca light »
qui me restera en mémoire. (Quand on n’est pas commerçant on fait
autre chose ) En début d’après-midi, nouveau départ pour le lac
de Pédourrés, cette fois. Ascension agréable, boisée, vers de
nouveaux étangs et un peu longue sur la fin avant d’atteindre
enfin le lac de Pédourrés. Sieste et puis repas dans un lieu
magnifique, un petit cirque abritant un lac desservi par une
splendide cascade. Et puis ensuite, au dodo, car la température
descend vite en montagne (2° cette nuit là)."
Cette journée est un voyage merveilleux autour du Pic Carlit. Si ce dernier aurait pu constituer un magnifique bonus à notre traversée, nous avons préféré sagement en faire le tour afin de préserver nos forces pour la suite. Il n'empêche que les paysages traversés en suivant le GR sont tout simplement somptueux...
Après un bivouac aux alentours du barrage des Bouillouses (2016 m), on récupère le GR10, mais non sans avoir rempli les gourdes aux toilettes situés juste en aval à l'ouest du barrage (eau, WC, météo, renseignements). Le sentier contourne ensuite le lac par l'ouest, avant de remonter un vallon jusqu'au col de La Grave (2426 m). Courte descente ensuite vers la cabane de Rouzet (abri propre, mais sans eau). Reprendre ensuite le sentier au nord de la cabane (mal indiqué) puis ne pas se tromper 500m plus loin avec la bifurcation du GR7 (lequel par au nord - nous c'est le GR10, vers l'ouest !). Monter jusqu'au col de la Coume d'Agnel (2455 m) avant de redescendre le vallon jusqu'au refuge des Bésines (attention : bivouac interdit aux abords du bâtiment, sauf si vous prenez le repas du refuge - mesure qui a dû être prise suite au manque de respect des lieux par certains randonneurs :-( ).
Au lac des Bouillouses
Le carnet de Panpi :
"Après une bonne nuit (vive la tente
fermée !) réveil vers 7 heures et préparatifs pour une longue
journée vers le refuge de Bésines.
Le temps est beau quoiqu’un
peu venté. Nous découvrons un paysage magnifique en longeant le lac
des Bouillouses. Puis nous nous enfonçons dans la vallée vers le
col de la Grave avec un fort vent de face bien fatiguant.
Nous redescendons le col jusqu’à une petite cabane pour casser une
petite croûte. Le paysage est toujours splendide avec des lacs, des
étangs un peu partout, ainsi qu’une faune importante :
chevaux, chèvres sauvages, oiseaux. Nous y retrouvons les parisiens
ainsi qu’un groupe de Béarnais intrigués par l’Ikurriña.
Suite de la journée sous le soleil et dans des paysages de plus en
plus beaux avec de l’eau partout et une montagne verte et boisée.
Fin de rando un peu pénible dans un sentier pierreux jusqu’au
refuge des Bésines. Refuge tenu par un gardien haut en couleur qui
nous autorisera néanmoins à bivouaquer à côté du refuge, compte
tenu que nous prenions le repas du soir. Du moment que l’on met les
chaussons, tout est possible ou presque. Un bon repas bien chaud,
petite discussion avec les Béarnais, le gardien et les autres et
hop, tout le monde au lit avec réveil impératif à 7 heures, le
gardien lâchant l’âne de bon matin..."