samedi 28 juillet 2012

Saison 2 : Epilogue


Le carnet de Panpi :

"Le matin, le campeur dort, car il est fatigué de sa soirée et c’est donc dans le calme ou presque (on a quand même eu droit à la promenade du chien par une fille en mini-jupe et talons hauts claquants sur le bitume) que nous plions notre dernier bivouac de l’année, afin de rejoindre la gare de Tarascon et retourner dans nos foyers respectifs.

En résumé un parcours sans faute de Johann, bien secondé par une météo au beau fixe. J’ai apprécié la tente et les bivouacs ; quant aux paysages, ils sont à couper le souffle. J’ai moins souffert que l’année dernière, peut-être grâce à Argi, mon petit loup, qui me fait marcher tous les jours."



vendredi 27 juillet 2012

Etape 18 : du refuge de l'étang Fourcat à Goulier

Au refuge nous avons pu obtenir des informations concernant la météo. Et elles ne sont pas top : averses et orages pour les jours à venir...
Nous allons donc profiter de cette dernière journée ensoleillée pour regagner la civilisation et clore la deuxième partie de notre traversée.



Durée : 7h30
Distance : 15 km
Dénivelé : +200m -1500m


Du refuge, descendre dans le vallon par le sentier qui longe vers le nord le petit étang Fourcat, puis le ruisseau de l'étang Fourcat jusqu'à l'étang d'Izourt où on récupère le GR10 dans un lacet de celui-ci. Ne pas prendre la branche desendante mais au niveau des ruines du barrage, monter dans la pente pour récupérer le sentier.
Passer les conduites forcées et poursuivre toujours à flanc de colline jusqu'à atteindre la forêt. Suivre le GR10 jusqu'à Goulier.
De là stop jusqu'à Tarascon sur Ariège.


Refuge de l'étang Fourcat

Le carnet de Panpi :

"Réveil un peu avant 7 heures et petit déjeuner où johann fera une nouvelle démonstration de son réchaud à alcool. Devant la dégradation prévue du temps, nous avions décidé la veille, de descendre vers Vicq Odessos plutôt que de finir sous la pluie et l’orage. Descente longue au programme. Et effectivement elle le sera. Nous décidons de rejoindre le GR10 et de le suivre jusqu’en bas plutôt que de faire du stop sur la route. Décision qui nous honore mais qui nous obligera à marcher presque 8 heures, heureusement par des sentiers pas trop mauvais. Journée longue et chaude qui se terminera avec la pluie d’orage juste au moment où nous atteignons un refuge « fermé » mais qui nous permettra de nous abriter. Notre objectif était d’atteindre Auzat mais la carte du siècle dernier de Johann (personne n’est parfait) nous déposera à Goulier, charmant petit village où il n’y a « rien » mis à part le gîte de Goulier. Avec le retour de la pluie, nous nous joignons à quelques habitants assis à l’abri, face à l’église. Discussions et soudain arrive une Dyane rouge conduite par un homme du village qui vient se joindre à nous. Et là commence notre nouvelle aventure de la Dyane rouge, le propriétaire nous proposant de nous descendre à Tarascon, nouveau but de notre périple. Mais pas de banquette arrière dans la voiture et Gribouille assis sur le siège passager. Et nous voilà partis, Johann et les sacs à l’arrière et Panpi devant avec le chien Gribouille sur les genoux. La Dyane dont il faudra changer les vis platinées, régler le carburateur et réviser les freins descend tant bien que mal, se jouant de « ces putains de gravillons » de la DDE et avec Gribouille qui tente par instant de prendre le volant à la grande joie de son maître. Toujours est-il, qu’après quelques frayeurs, nous atteignons Tarascon et le camping du Pré Lombard. Et là, le choc des civilisations ; la nôtre qui descendons de la montagne avec son calme, sa sérénité, et celle du camping et d’ailleurs puisqu’ils ont amené tout ce qu’ils avaient chez eux au camping ; quel dépaysement !! Nous voilà spectateurs ahuris de ce zoo humain. Cela ne nous empêche pas, après avoir monté notre bivouac entre une borne à eau, une peugeot 608 et 2 routes (emplacement réservé par le gardien du zoo aux randonneurs) d’aller nous taper une pression et une bonne pizza pendant que les animateurs font les derniers réglages pour le concert du soir. Car au camping du Pré Lombard on sait s’amuser !! Je n’assisterai pas à cette soirée mémorable car après avoir pris ma douche et réintégré la tente, la fatigue et l’orage auront raison de moi. Dodo !! Bonne surprise, la tente est étanche et la nuit fut reposante, malgré les coups de tonnerre, la pluie et les clameurs des fêtards."





jeudi 26 juillet 2012

Etape 17 : d'El Serrat au refuge de l'étang Fourcat

Bon, le final de la journée d'hier s'est fait un peu à l'arrache... Aujourd'hui belle montée vers l'étang Fourcat, toujours sur l'itinéraire de la HRP. Des étangs, toujours des étangs, avec une mention spéciale pour le bleu de l'étang Fourcat.
Au refuge nous ne rencontrons pas la foule habituelle d'un milieu d'été, la faute (ou plutôt grâce) à l'arrivée des orages tant redoutés. Notre timing aura été parfait, arrivant au refuge quelques minutes seulement avant l'averse ! 



Durée : 5h30
Distance : 9 km
Dénivelé : +1050m    -375m

De l'aire de pique-nique (et non pas de camping Panpi !!!), ne pas faire comme nous qui sommes passés par la route. Mais poursuivre vers l'ouest pour suivre un bon chemin en contrebas de la route, itinéraire certainement plus agréable.
Une fois le sentier récupéré, suivre la direction du port de l'Albeille (2 possibilités pour franchir le premier ressaut avant le premier étang de Tristagne). Suivre le sentier pour contourner le Pic de Tristagne à sa base. Attention aux passages délicats lors de la remontée vers l'étang Fourcat : il faudra mettre les mains !



Le carnet de Panpi :

"Réveil aux aurores pour découvrir où nous avions réellement dormi. En effet, une aire de repos assez rudimentaire. Rangement et petit déjeuner, et , sans savoir pourquoi, j’appréhendais un peu cette nouvelle journée. Je pensais que ce serait difficile et pas seulement à cause de la sangria de la veille. 
Départ le long de la route et bientôt, nous montons par un sentier vers les lacs. La carte de Johann datant du siècle dernier ou presque, nous avons un peu de mal à les trouver (les lacs) Nous montons encore et encore et , enfin, j’aperçois le col de l'Albeille ; ouf ! en effet, quelle ascension ! Pas très longue mais assez aérienne et faux pas interdit. Et puis toujours le soleil et les paysages splendides. Redescente et petite halte au bord d’un étang. Le bonheur !! Bien, mais il nous faut repartir car la fin de journée est annoncée orageuse. Bientôt les premiers nuages apparaissent alors que nous abordons un pierrier assez difficile et physique avec beaucoup de pose de mains. Et pour clôturer cette courte mais intense journée, le col de la Fourcat nous apparait avec plusieurs passages pieds-mains assez impressionnants, au moins pour moi. 
Au sommet, la délivrance, avec vision sur le refuge de la Fourcat et surtout l’étang  et son eau bleue sous le soleil. Un dernier effort et nous voilà au refuge où nous retrouvons le « jardinier » qui a déjà planté la tente. Direction le refuge où le gardien fait la sieste. (nous apprendrons qu’il avait eu 50 convives la veille) Ne trouvant pas d’endroit pour bivouaquer aux alentours, nous décidons de dormir au refuge ainsi qu’y manger, alors même que les premières gouttes de pluie commencent à tomber. Quelques randonneurs arrivent peu après et c’est l’orage et le tonnerre qui se mettent de la partie. Bien vu ! Nous voilà à l’abri grâce à notre départ matinal.
Réveil du gardien et organisation de la soirée, avec douche chaude, discussion, petite bierrette et enfin le repas où nous nous retrouvons à 10 (petite assemblée comparée à la veille) Discussion à bâtons rompus et bonne nuit car l’électricité est chère et rare. Très bonne nuit car propres et à l’abri de l’orage qui finit par passer. Le vent prend le relais et soufflera violemment toute la nuit empêchant le jardinier de dormir sous sa tente."


Pause aux étangs de l'Albeille



 Arrivée à l'étang Fourcat



Fin d'une semaine ensoleillée...

mercredi 25 juillet 2012

Etape 16 : de la cabane Sorda à El Serrat

La journée d'hier nous a permis de prendre une demi journée d'avance sur notre planning. Ce soir c'est maintenant une journée entière... Ce n'est pas que nous sommes pressés de rentrer, mais tout simplement que l'on ne sait absolument pas combien de temps encore la météo se maintiendra, et que nous ne voulons pas rester bloqués en Andorre.
Bref, donc à nouveau une longue journée, avec la traversée du Parc Naturel de Sorteny et la descente sur El Serrat.



Durée : 8h00
Distance : 16 km
Dénivelé : +900m -1600m


Du bivouac gravir la colline vers l'ouest, en plein dans l'pentu ! Puis le sentier part au sud à flanc de colline pour aller basculer sur l'autre versant. Toujours suivre le balisage jaune / rouge.
Franchir le col vers 2630m puis basculer dans le vallon.
Le refuge de Coms de Jan est très confortable, avec de l'eau captée à proximité. Du refuge, toujours suivre le balisage vers le col des Meners (2724 m) puis basculer vers Sorteny.
Le refuge de Sorteny est très grands mais si souvent squatté qu'à notre passage son état laissait à désirer. Poursuivre vers El Serrat puis choisir entre deux options :
- Descendre sur la Station (bar, restaurant, hotel) puis poursuivre vers l'aire de camping pour bivouaquer.
- Monter à la cabane de Besali (apparemment propre et agréable).
Nous avons choisi la première. A refaire je serais assez tenté par la seconde...




Le carnet de Panpi :

"Réveil tranquille dans le silence, enfin, et préparatifs avec nos amis Toulousains pour une longue journée, puisqu’il nous faudra regagner ½ journée sur le tableau de marche. Et tout cela commence, bien sûr, par une bonne montée en guise d’échauffement. Nous marchons tranquillement, merci Nathalie, et arrivons à la Come de Jan où nous retrouvons notre ami jardinier rencontré la veille, ainsi qu’un randonneur local venu passer quelques jours en paix.

Après un peu de repos, c’est un nouveau départ pour le col del Meners, et là, patatra, voici venu non pas le temps de l’île aux enfants, mais celui de ma chute annuelle. Une pierre branlante, très branlante même, un petit peu moins d’attention et me voilà couché sur le côté, sans mal heureusement. Stéphane, Nathalie et Johann se précipitent pour me relever et nous voilà reparti. Dernière ascension, très raide et enfin apparait le col ; 2713 m et une vue magnifique ! Descente vers le refuge de Sorteny et nous quittons nos amis qui décident de casser une petite croûte. Nous continuons la descente, jolie mais cassante pour parvenir enfin au refguge de Sorteny : glauque ! un mec allongé à se faire bronzer, sa tente montée dans le refuge qui puait de façon incroyable. Vite, nous repartons d’autant plus que les taons avaient pris Johann en amitié.

Direction El Serrat par une route forestière où nous nous adressons à un couple en Espagnol pour demander notre chemin. Ils essaient de nous répondre en Espagnol avant de nous demander si nous comprenons le Français ; « ils étaient Français » Un peu plus loin , le parking et tout à coup la demoiselle revient nous proposer de nous descendre en voiture à El Serrat. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous voilà véhiculés à El Serrat par nos compagnons, Toulousains eux aussi Vive Toulouse !!
El Serrat ou plutôt El Bringué car tout ici porte le nom de Bringué. Donc une petite pression au bar Bringué, avant de ……….. ( ce qui est écrit à partir d’ici ne peut être lu sans l’autorisation de Johann ou de Panpi)……nous décidons de manger au restaurant….Bringué, à 20h. En attendant, une 2em pression et donc à 20h, repas ! Bon, une bonne paella à 2 nous parait pas mal, mais comme il faut attendre vingt minutes, le serveur, très aimable et commercial, nous propose une petite salade et bien sûr une sangria……au champagne. Le reste n’est qu’une suite de plats délicieux et abondamment garnis, d’une boisson délicieuse et des yeux de Johann de plus en plus brillants !! Bien, mais maintenant il fait nuit et il nous faut trouver l’endroit du bivouac, soit disant à l’aire de repos, 1 km500 plus loin. Et nous voilà sur la route, déserte par ailleurs, en train de marcher et de marcher encore jusqu’à cette aire de repos. Ouf, la voilà ! Montage rapide et à 22h30 tout le monde était au lit. Fin de journée."



mardi 24 juillet 2012

Etape 15 : de l'étang de Pédourrés à la cabane Sorda

Au risque de me répéter, je dirais "journée superbe", "parcours grandiose", très sauvage dans sa première partie derrière le pic de l'Albe. C'est aussi le jour de notre entrée en Andorre (mais pas pour y faire des emplettes !)
Nous commençons à être bien en jambes et progressons jusqu'aux derniers rayons d'un soleil radieux, entamant ainsi l'itinéraire prévu le lendemain. Nous le savons, ce beau temps, maigre répit au coeur d'un été pluvieux, ne sera pas éternel... Alors si nous parvenons ainsi à grapiller quelques kilomètres sur le programme, cela nous constituera une marge appréciable, d'autant plus que le retour du côté français se fera en altitude.

Par ailleurs, le kilométrage peut sembler étonnant par rapport au temps de marche. Mais il ne faut pas oublier que cette année nous n'évoluons plus sur le "confortable" GR10 des Pyrénées orientales. A cette altitude, nous suivons souvent des sentiers de chèvres, traversons des éboulis... Mais quel paysage !!!



Durée : 7h45
Distance : 13 km
Dénivelé : +972m   -861m


De l'étang de Pédourrés, prendre le sentier qui monte au nord ouest. Une fois au nord du Pic de l'zlbe, progresser le long des étangs, souvent dans les éboulis. Attention toutefois au km 2 de ne pas descendre trop au bord de l'étang, le sentier passant au dessus d'une petite partie rocheuse (monter un peu dans les éboulis juste avant).
Peu après le col de l'Albe, bifurcation du GR transfrontalier : le suivre vers le sud, en direction des étangs de Juclar (refuge haut de gamme : eau, wc, repas). Puis c'est la descente sur Incles (eau à l'aire de pique-nique juste avant Inclès). Là n'espérez pas y trouver un camping : il n'y en a plus ! A la place, remontez le long du torrent du Manegor en direction du Port d'Incles, jusqu'à un replat où il est possible de bivouaquer. Mais le mieux est peut être de marcher une heure de plus afin de rejoindre la cabane Sorda, toujours en suivant le balisage jaune et rouge. Bivouac agréable juste sous l'étang, de l'autre côté du ruisseau. Par contre filtrage impératif de l'eau de l'étang à cause des nombreux chevaux alentours (merci Stéphane pour le filtre !)


Le carnet de Panpi :

"Réveil un peu frais mais toujours aussi beau avec un soleil venant éclairer le lac. Départ tardif, 9h, mais dynamique avec une petite montée en guise d’échauffement. La suite se corse un peu avec une traversée d’éboulis périlleuse, surtout quand Johann m’envoie sur des voies sans issue. Enfin, nous nous en sortons et en chemin faisons la rencontre d’un couple de randonneurs. Nous poursuivons vers Incles, de lacs en lacs, d’étangs en étangs et en croisant de nouveau nos 2 randonneurs Toulousains, Stéphane et Nathalie.
En début d’après midi nous arrivons à l’étang et au refuge de Juclar où nous décidons de prendre un petit goûter : tartines grillées, huilées, assaisonnées, xorizo ou jamon. Descente sur Incles un peu pierreuse et arrivée dans un endroit mal aménagé et peu accueillant. Quelques instants plus tard, les Toulousains nous rejoignent   et nous décidons de monter vers la cabane de Sorda. 

A mi chemin nous faisons une halte dans un plat magnifique et les Toulousains décident d’y bivouaquer. Perplexe, nous hésitons et décidons finalement de gagner une journée sur notre planning en montant jusqu’à la cabane de Sorda et en allant jusqu’à El Serrat le lendemain. Montée sans histoire et arrivée sur une cabane remplie de jeunes du coin prêt à faire una «fiesta». Nous nous éloignons un peu pour bivouaquer et planter la tente. 
L’endroit est joli une fois de plus avec un étang, bien sûr. Tout à coup nous voyons arriver  nos 2 Toulousains, Stéphane ayant réussi à convaincre Nathalie de monter pour gagner un peu de temps sur leur parcours, eux aussi. Soirée sympathique, un peu bruyante et une nuit un peu difficile à cause de la fiesta des jeunes."

Etangs de l'Albe

lundi 23 juillet 2012

Etape 14 : du refuge des Bésines à l'étang de Pédourrés

Encore une journée magnifique... Un temps idéal, des paysages sublimes... Bon, petit intermède au village de l'Hospitalet-près-l'Andorre, pas vraiment "the place to be", mais bien pratique quand même pour récupérer le colis de nourriture.
Nous nous apprêtons à passer en Andorre. De retour sur les sentiers, c'est toujours aussi beau, plein de ruisseaux partout, et toujours ces étangs, propices à des bivouacs de rêve.


 Durée : 6h30
Distance : 12 km
Dénivelé : +970m   -895m


C'est au refuge des Bésines que nous quittons le GR10. En effet, celui-ci repart plein nord, puis en Ariège s'en va faire le tour des vallons, affichant un kilométrage et un dénivelé impressionnant pour une progression moindre vers l'ouest. Par ailleurs, le chemin que nous suivons, mélange de sentiers de pays et de HRP, possède un caractère sauvage qu'il serait dommage de rater.
Le sentier est balisé par des marques jaunes et rouges, pas vraiment de risque de se tromper. Attention néanmoins au km 9 de bien repartir vers le nord.


Le carnet de Panpi :

"Réveil à 6h45, âne oblige, et petit déjeuner dans le refuge avant la descente vers l’Hospitalet près l’Andorre où nous devons récupérer le colis de bouffe envoyé par la Poste par la « Johann logistic ». Descente le long des étangs plus beaux les uns que les autres, dans la forêt jusqu’au dessus de l’Hospitalet où nous retrouvons le « bruit » de la civilisation.

Cette descente restera marquée par le nombre incroyable de ruisseaux, de torrent, de chutes d’eau, de cascades et de plans d’eau. C’est vraiment le pays de l’eau !
A l’Hospitalet, récupération du colis bouffe et petit restaurant avec épisode « coca light » qui me restera en mémoire. (Quand on n’est pas commerçant on fait autre chose ) En début d’après-midi, nouveau départ pour le lac de Pédourrés, cette fois. Ascension agréable, boisée, vers de nouveaux étangs et un peu longue sur la fin avant d’atteindre enfin le lac de Pédourrés. Sieste et puis repas dans un lieu magnifique, un petit cirque abritant un lac desservi par une splendide cascade. Et puis ensuite, au dodo, car la température descend vite en montagne (2° cette nuit là)."


dimanche 22 juillet 2012

Etape 13 : du lac des Bouillouses au refuge des Bésines

Cette journée est un voyage merveilleux autour du Pic Carlit. Si ce dernier aurait pu constituer un magnifique bonus à notre traversée, nous avons préféré sagement en faire le tour afin de préserver nos forces pour la suite. Il n'empêche que les paysages traversés en suivant le GR sont tout simplement somptueux...


Durée : 6h50
Distance : 16 km
Dénivelé : +790m  -710m


Après un bivouac aux alentours du barrage des Bouillouses (2016 m), on récupère le GR10, mais non sans avoir rempli les gourdes aux toilettes situés juste en aval à l'ouest du barrage (eau, WC, météo, renseignements). Le sentier contourne ensuite le lac par l'ouest, avant de remonter un vallon jusqu'au col de La Grave (2426 m). Courte descente ensuite vers la cabane de Rouzet (abri propre, mais sans eau). Reprendre ensuite le sentier au nord de la cabane (mal indiqué) puis ne pas se tromper 500m plus loin avec la bifurcation du GR7 (lequel par au nord - nous c'est le GR10, vers l'ouest !). Monter jusqu'au col de la Coume d'Agnel (2455 m) avant de redescendre le vallon jusqu'au refuge des Bésines (attention : bivouac interdit aux abords du bâtiment, sauf si vous prenez le repas du refuge - mesure qui a dû être prise suite au manque de respect des lieux par certains randonneurs :-(  ).

Au lac des Bouillouses

Le carnet de Panpi :

"Après une bonne nuit (vive la tente fermée !) réveil vers 7 heures et préparatifs pour une longue journée vers le refuge de Bésines. 
Le temps est beau quoiqu’un peu venté. Nous découvrons un paysage magnifique en longeant le lac des Bouillouses. Puis nous nous enfonçons dans la vallée vers le col de la Grave avec un fort vent de face bien fatiguant. Nous redescendons le col jusqu’à une petite cabane pour casser une petite croûte. Le paysage est toujours splendide avec des lacs, des étangs un peu partout, ainsi qu’une faune importante : chevaux, chèvres sauvages, oiseaux. Nous y retrouvons les parisiens ainsi qu’un groupe de Béarnais intrigués par l’Ikurriña

Suite de la journée sous le soleil et dans des paysages de plus en plus beaux avec de l’eau partout et une montagne verte et boisée. Fin de rando un peu pénible dans un sentier pierreux jusqu’au refuge des Bésines. Refuge tenu par un gardien haut en couleur qui nous autorisera néanmoins à bivouaquer à côté du refuge, compte tenu que nous prenions le repas du soir. Du moment que l’on met les chaussons, tout est possible ou presque. Un bon repas bien chaud, petite discussion avec les Béarnais, le gardien et les autres et hop, tout le monde au lit avec réveil impératif à 7 heures, le gardien lâchant l’âne de bon matin..."

Etang de Lanoux vu du col de La Grave

A la cabane de Rouzet