mercredi 25 juillet 2012

Etape 16 : de la cabane Sorda à El Serrat

La journée d'hier nous a permis de prendre une demi journée d'avance sur notre planning. Ce soir c'est maintenant une journée entière... Ce n'est pas que nous sommes pressés de rentrer, mais tout simplement que l'on ne sait absolument pas combien de temps encore la météo se maintiendra, et que nous ne voulons pas rester bloqués en Andorre.
Bref, donc à nouveau une longue journée, avec la traversée du Parc Naturel de Sorteny et la descente sur El Serrat.



Durée : 8h00
Distance : 16 km
Dénivelé : +900m -1600m


Du bivouac gravir la colline vers l'ouest, en plein dans l'pentu ! Puis le sentier part au sud à flanc de colline pour aller basculer sur l'autre versant. Toujours suivre le balisage jaune / rouge.
Franchir le col vers 2630m puis basculer dans le vallon.
Le refuge de Coms de Jan est très confortable, avec de l'eau captée à proximité. Du refuge, toujours suivre le balisage vers le col des Meners (2724 m) puis basculer vers Sorteny.
Le refuge de Sorteny est très grands mais si souvent squatté qu'à notre passage son état laissait à désirer. Poursuivre vers El Serrat puis choisir entre deux options :
- Descendre sur la Station (bar, restaurant, hotel) puis poursuivre vers l'aire de camping pour bivouaquer.
- Monter à la cabane de Besali (apparemment propre et agréable).
Nous avons choisi la première. A refaire je serais assez tenté par la seconde...




Le carnet de Panpi :

"Réveil tranquille dans le silence, enfin, et préparatifs avec nos amis Toulousains pour une longue journée, puisqu’il nous faudra regagner ½ journée sur le tableau de marche. Et tout cela commence, bien sûr, par une bonne montée en guise d’échauffement. Nous marchons tranquillement, merci Nathalie, et arrivons à la Come de Jan où nous retrouvons notre ami jardinier rencontré la veille, ainsi qu’un randonneur local venu passer quelques jours en paix.

Après un peu de repos, c’est un nouveau départ pour le col del Meners, et là, patatra, voici venu non pas le temps de l’île aux enfants, mais celui de ma chute annuelle. Une pierre branlante, très branlante même, un petit peu moins d’attention et me voilà couché sur le côté, sans mal heureusement. Stéphane, Nathalie et Johann se précipitent pour me relever et nous voilà reparti. Dernière ascension, très raide et enfin apparait le col ; 2713 m et une vue magnifique ! Descente vers le refuge de Sorteny et nous quittons nos amis qui décident de casser une petite croûte. Nous continuons la descente, jolie mais cassante pour parvenir enfin au refguge de Sorteny : glauque ! un mec allongé à se faire bronzer, sa tente montée dans le refuge qui puait de façon incroyable. Vite, nous repartons d’autant plus que les taons avaient pris Johann en amitié.

Direction El Serrat par une route forestière où nous nous adressons à un couple en Espagnol pour demander notre chemin. Ils essaient de nous répondre en Espagnol avant de nous demander si nous comprenons le Français ; « ils étaient Français » Un peu plus loin , le parking et tout à coup la demoiselle revient nous proposer de nous descendre en voiture à El Serrat. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous voilà véhiculés à El Serrat par nos compagnons, Toulousains eux aussi Vive Toulouse !!
El Serrat ou plutôt El Bringué car tout ici porte le nom de Bringué. Donc une petite pression au bar Bringué, avant de ……….. ( ce qui est écrit à partir d’ici ne peut être lu sans l’autorisation de Johann ou de Panpi)……nous décidons de manger au restaurant….Bringué, à 20h. En attendant, une 2em pression et donc à 20h, repas ! Bon, une bonne paella à 2 nous parait pas mal, mais comme il faut attendre vingt minutes, le serveur, très aimable et commercial, nous propose une petite salade et bien sûr une sangria……au champagne. Le reste n’est qu’une suite de plats délicieux et abondamment garnis, d’une boisson délicieuse et des yeux de Johann de plus en plus brillants !! Bien, mais maintenant il fait nuit et il nous faut trouver l’endroit du bivouac, soit disant à l’aire de repos, 1 km500 plus loin. Et nous voilà sur la route, déserte par ailleurs, en train de marcher et de marcher encore jusqu’à cette aire de repos. Ouf, la voilà ! Montage rapide et à 22h30 tout le monde était au lit. Fin de journée."



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