vendredi 27 juillet 2012

Etape 18 : du refuge de l'étang Fourcat à Goulier

Au refuge nous avons pu obtenir des informations concernant la météo. Et elles ne sont pas top : averses et orages pour les jours à venir...
Nous allons donc profiter de cette dernière journée ensoleillée pour regagner la civilisation et clore la deuxième partie de notre traversée.



Durée : 7h30
Distance : 15 km
Dénivelé : +200m -1500m


Du refuge, descendre dans le vallon par le sentier qui longe vers le nord le petit étang Fourcat, puis le ruisseau de l'étang Fourcat jusqu'à l'étang d'Izourt où on récupère le GR10 dans un lacet de celui-ci. Ne pas prendre la branche desendante mais au niveau des ruines du barrage, monter dans la pente pour récupérer le sentier.
Passer les conduites forcées et poursuivre toujours à flanc de colline jusqu'à atteindre la forêt. Suivre le GR10 jusqu'à Goulier.
De là stop jusqu'à Tarascon sur Ariège.


Refuge de l'étang Fourcat

Le carnet de Panpi :

"Réveil un peu avant 7 heures et petit déjeuner où johann fera une nouvelle démonstration de son réchaud à alcool. Devant la dégradation prévue du temps, nous avions décidé la veille, de descendre vers Vicq Odessos plutôt que de finir sous la pluie et l’orage. Descente longue au programme. Et effectivement elle le sera. Nous décidons de rejoindre le GR10 et de le suivre jusqu’en bas plutôt que de faire du stop sur la route. Décision qui nous honore mais qui nous obligera à marcher presque 8 heures, heureusement par des sentiers pas trop mauvais. Journée longue et chaude qui se terminera avec la pluie d’orage juste au moment où nous atteignons un refuge « fermé » mais qui nous permettra de nous abriter. Notre objectif était d’atteindre Auzat mais la carte du siècle dernier de Johann (personne n’est parfait) nous déposera à Goulier, charmant petit village où il n’y a « rien » mis à part le gîte de Goulier. Avec le retour de la pluie, nous nous joignons à quelques habitants assis à l’abri, face à l’église. Discussions et soudain arrive une Dyane rouge conduite par un homme du village qui vient se joindre à nous. Et là commence notre nouvelle aventure de la Dyane rouge, le propriétaire nous proposant de nous descendre à Tarascon, nouveau but de notre périple. Mais pas de banquette arrière dans la voiture et Gribouille assis sur le siège passager. Et nous voilà partis, Johann et les sacs à l’arrière et Panpi devant avec le chien Gribouille sur les genoux. La Dyane dont il faudra changer les vis platinées, régler le carburateur et réviser les freins descend tant bien que mal, se jouant de « ces putains de gravillons » de la DDE et avec Gribouille qui tente par instant de prendre le volant à la grande joie de son maître. Toujours est-il, qu’après quelques frayeurs, nous atteignons Tarascon et le camping du Pré Lombard. Et là, le choc des civilisations ; la nôtre qui descendons de la montagne avec son calme, sa sérénité, et celle du camping et d’ailleurs puisqu’ils ont amené tout ce qu’ils avaient chez eux au camping ; quel dépaysement !! Nous voilà spectateurs ahuris de ce zoo humain. Cela ne nous empêche pas, après avoir monté notre bivouac entre une borne à eau, une peugeot 608 et 2 routes (emplacement réservé par le gardien du zoo aux randonneurs) d’aller nous taper une pression et une bonne pizza pendant que les animateurs font les derniers réglages pour le concert du soir. Car au camping du Pré Lombard on sait s’amuser !! Je n’assisterai pas à cette soirée mémorable car après avoir pris ma douche et réintégré la tente, la fatigue et l’orage auront raison de moi. Dodo !! Bonne surprise, la tente est étanche et la nuit fut reposante, malgré les coups de tonnerre, la pluie et les clameurs des fêtards."





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