dimanche 3 juillet 2011

Jour 1 : de Banyuls sur Mer au col de Baillaury

Ça y est, c'est le grand jour... Après des mois de préparation, à réfléchir sur l'itinéraire, les ravitaillements, à optimiser l'équipement, nous y voici !
En ce dimanche matin, gare de Toulon, je retrouve mon père pour entamer notre périple d'une quinzaine de jours, qui doit nous emmener de Banyuls sur Mer à l'Andorre, via le GR10 accommodé de quelques variantes. Cette première partie de notre grande traversée des Pyrénées va aussi nous permettre de jauger les bonshommes comme les décisions logistiques, afin d'optimiser les prochains tronçons !



Durée : 2h40
Distance : 6,5 km
Dénivelé : + 470m     -70m


Départ devant l'Hotel de ville de Banyuls (eau potable juste à côté du panneau indiquant le début/la fin du GR).
Le GR est très bien signalé sur tout le parcours. On peut faire de l'eau également vers 300m (à la fontaine del Falgueras), là où le GR quitte la route goudronnée pour la longer en contrebas avant de la recouper à deux reprises pour atteindre le col des Gascons.
Les ruines de la Tina d'en Reig ne sont pas très accueillantes mais auront offert un abri suffisant (en y ajoutant une bâche) lors d'un orage de fin de journée... L'idéal pour casser la croûte avant de repartir !
Finalement nous monterons le tarp après avoir passé le col de Formigo, non loin de la citerne (sol un peu dur, vent et moustiques... génial, non ?)

Le carnet de Panpi :

"Départ en train pour Banyuls où doit commencer notre aventure (si la SNCF le veut bien). Comme d’habitude, au début, le train, ça marche bien ; c’est après que cela se complique et cette fois ci ce fut à Perpignan. Vingt minutes d’arrêt technique, c’est tout ; ils n’étaient pas en forme. 
Donc arrivée à Banyuls et départ de Banyuls, mais à pied cette fois, pour une petite étape d’échauffement….pour Johann, car pour moi, il n’y a plus d’échauffement mais de vieilles articulations usées et capricieuses que je dois ménager et contrôler en permanence. Vont-elles m’amener au bout du voyage ? C’est une interrogation stressante pour moi….Ah quand j’avais 20 ans et même 30 ou 40 ! Ce périple aurait été une formalité ; mais aujourd’hui le challenge est tout autre.
Arrêt buffet dans une ruine où je ne me voyais pas dormir, mais Johann, en accompagnateur modèle, parti en éclaireur, nous trouva un endroit plus paisible, du moins en apparence, car il s’avèrera déjà habité par les moustiques, terribles prédateurs nocturnes du randonneur. Ainsi, pendant que Mylène, dans un terrible cauchemar, nous imaginait égorgés et dépouillés (rien que ça), nous étions plus simplement bouffés par les moustiques. J’ai oublié de dire que le « repas » (nouilles chinoises) s’était fait sous un orage et la toile tendue du tarp."

Retrouvez tous les détails du parcours de cette journée sur Openrunner en cliquant ici.

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