mardi 12 juillet 2011

Jour 10 : de la cabane de l'Alemany au refuge de l'Orry

Monter, descendre, monter, descendre. Bienvenue dans les montagnes "russes".
Journée usante pour les articulations... sous un ciel menaçant qui nous incitera à ne pas trop lambiner en chemin.



Durée : 8h30
Distance : 13,6 km
Dénivelé : +1090m -1240m

La zone dans laquelle nous avons évolué ces deux derniers jours est une invitation à la découverte. De parole de bergers, si on sait s'écarter un peu du GR et aller voir se qui se cache au détour des vallons, la récompense est grande (lacs, isards...). Un bel endroit à explorer.
Donc parcours toujours aussi bien balisé et nuit au refuge de l'Orry (le bien-nommé, voir plus loin). A une cinquantaine de mètres plus au sud, en contrebas, il y a aussi une belle aire de bivouac (que nous n'avions malheureusement pas vue - ou heureusement au regard de l'orage qui éclata cette nuit là !).



Le carnet de Panpi :
"Réveil aux aurores et petit déjeuner avec nos compagnons d’une nuit et leur chien. Ils vont vers l’est avec leur compagnon à quatre pattes qui porte lui-même sa nourriture dans un petit sac à dos. Pas de fainéant ! Et voilà, c’est reparti pour une nouvelle longue étape, alors que je suis un peu fatigué par le manque de sommeil (il me faut trouver une solution pour l’an prochain) et un peu inquiet quant à mes capacités à terminer ce raid. Johann en est conscient et nous discutons sur un éventuel aménagement et sur les modifications à apporter pour l’an prochain. 
Pour l’heure, échauffement avec une super grimpette de la mort, mais quel bonheur de parvenir au sommet et de découvrir encore un splendide paysage, toujours dans la réserve de Catalogne. C’est vraiment superbe ! Suit une longue descente sur le refuge de la Carança : tout est long ici ; les montées, les descentes, c’est sans doute le prix à payer ! Heureusement les paysages sont variés et magnifiques. 
Et nous voici arrivés au refuge de la Carança où nous raclons le fond de nos poches pour nous payer un rafraîchissement (plutôt emmener un chéquier qu’une carte bleue dans ces contrées). Un peu de repos et nous repartons vers le col avant que le temps ne se dégrade, car les crêtes sous l’orage, mieux vaut éviter. C’est parti et nous décidons de prendre une route forestière plutôt que le GR10, inutilement pentu et difficile. Nous croisons le gardien du refuge qui redescend avec son âne, chargés du ravitaillement : ce n’est pas la porte à côté pour faire les courses, ici ! 
Au col, nous ne trainons pas trop et enchainons avec une descente caillouteuse et pas trop intéressante. Nous terminons sous l’orage naissant et nous nous abritons quelques instants dans un Orry [ces petits abris faits de pierres plates empilées]
Fin du parcours vers le refuge de l’Orry par une longue montée forestière. Le refuge est divisé en deux : refuge pastoral d’un côté et refuge randonneurs de l’autre. Un berger et son border collee travaillent dans cette magnifique vallée et aussi dans celle de Carança. Discussion intéressante avec le berger et arrivée de 3 randonneurs. Ce soir Johann améliore l’ordinaire avec une soupe, excusez du peu ! C’est la fête grâce à son super réchaud. Nuit très orageuse et nous sommes heureux d’avoir un toit au-dessus de la tête, vu ce qui dégringole du ciel."



Le parcours de la journée sur Openrunner en cliquant là.

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