dimanche 10 juillet 2011

Jour 8 : du Chalet des Cortalets au Refuge de Mariailles via le Canigou

Le dimanche, il y en a qui vont à la messe, et d'autres qui montent au Canigou. Le hasard a voulu que nous en fassions l'ascension le jour du seigneur, ce qui nous a permis de mesurer l'attraction exercée par l'Olympe des Catalans sur nous autres, simples mortels.



Durée : 5h45
Distance : 12 km
Dénivelé : +650m   -1090m


De l'aire de pique-nique des Cortalets, un panneau indique 1h45 pour atteindre le sommet du Canigou. Situé 600 mètres plus haut, il s'atteint sans difficulté, surtout si vous avez été rôdé par les étapes précédentes ! Mais vous verrez sans doute beaucoup de personnes un peu plus à la peine : nombreux sont ceux qui montent au chalet la veille (en voiture s'il vous plait), voire arrivent de la plaine le matin même...



La traversée vers Mariailles n'est pas très compliquée, mais mérite un peu de prudence pour ceux qui n'ont pas l'habitude de désescalader. Le passage est plus impressionnant que vraiment difficile.
Nous avons ensuite rejoint un sentier bien balisé que nous avons suivi jusqu'au refuge.




Le carnet de Panpi :
"Johann debout à 5h30 et moi sous le duvet avec pas vraiment l’envie de me lever, mais bon… 6h, petit déjeuner et rangement du matos avant le départ pour le Canigou à 7h. 
Montée tranquille et régulière jusqu’au sommet atteint vers 8h45, avant l’arrivée de la foule du week-end. Canigou vaincu ! Rencontre avec l’équipe du chanteur Cali qui se défoulait un peu les jambes, photos et redescente par la cheminée, plus spectaculaire que difficile, pour la suite du parcours en direction du gîte de Mariailles. Sentier sympa, jolis paysages, rivières, et arrivée au gîte sans trop de fatigue, aujourd’hui. 
Petite bièrette et hésitation entre refuge et gîte : repas, pas repas, lit, pas lit…En fin de compte, la totale : repas et lit car les prochains jours risquent d’être difficiles. Repas sympa en compagnie des autres randonneurs et en particulier un groupe de Lourdes et des anglais très âgés avec lesquels nous avons bien bavardé. De petites curiosités aussi, telle ce berger avec un faux air de Daniel Day Lewis dans Gang of New York, qui descend vers le gîte avec son chapeau haut de forme, ou ce gars de Tarbes en révolte qui traversait les Pyrénées d’ouest en est et qui appréhendait son retour à la vie en société. 
Vint la nuit ou plutôt l’absence de nuit en ce qui me concerne (une fois de plus) avec un concert symphonique de ronfleurs, battant tous les records. Cela m’a presque fait regretter le tarp……"


Refuge des Mariailles : le tout bio-écolo !


La carte du parcours sur Openrunner en cliquant ici !

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