samedi 9 juillet 2011

Jour 7 : du gîte de Batère au Chalet des Cortalets

Pendant la journée, je n'avais qu'un seul air en tête (eh oui, c'est ça de ne pas prendre de lecteur mp3 !) : "it's a beautiful day"...  Pour moi la plus belle journée depuis le début de cette randonnée. Un temps splendide, des paysages magnifiques et une aire de bivouac incroyable juste au pied du Canigou. FABULEUX !



Durée : 5h30
Distance : 15,5 km
Dénivelé : +1000m   -280m

 
J'avais donné rendez-vous à Panpi à 6h00 pour le petit déjeuner sur la terrasse du gîte (il avait préféré le "confort" d'une nuit en refuge à mon tarp... comprends pas ;-) : il n'émergera qu'avec une bonne demi-heure de retard. Ça m'aura laissé le temps de prendre un thé avec Filippo !
La montée vers le Col de la Cirère (1731m) se fait facilement. Après ce sont des kilomètres de bonheur, le sentier s'immergeant sous les arbres, laissant entrapercevoir par instant les cimes environnantes.
Seule la montée finale vers les Cortalets, via un chemin carrossable, s'est avérée un peu pénible sous la chaleur. Il existe une variante à prendre au niveau du Ras del Pras Cabrera qui doit finalement être plus agréable, mais dont le départ en forte montée ne nous avait pas inspiré.



Enfin, l'aire de pique-nique qui s'étend entre le chalet des Cortalets et le Canigou est un petit paradis du bivouac (nous étions d'ailleurs loin d'être les seuls...).
Allez, une bonne nuit et demain, on monte !



Le carnet de Panpi :
"Incroyable ! J’ai réussi à passer une bonne nuit après une discussion avec mes 2 colocataires allemands. Petit  déjeuner et départ vers 7h20 pour le site du Canigou et le chalet des Cortalets. Une journée agréable, paysage magnifique, beau temps, avec des sentiers ombragés et des jambes beaucoup plus légères. Au passage, un refuge tout neuf, en bois encore blanc [abri de Pinateil]. A la clé, petite glissade en traversant un ruisseau, mais pas mal. 
L’arrivée sera par contre beaucoup plus pénible et beaucoup plus longue que prévu, avec une montée sur les Cortalets interminable et chaude. Mes jambes n’en peuvent plus. Petit à petit, arrivée au sommet agrémentée d’une bière bien fraîche et d’une salade gourmande bienvenue. Ce soir, ce sera tarp et nouilles chinoises sur l’aire de pique nique qui borde le gîte : un endroit magnifique fréquenté par une petite troupe de chevaux qui viendra nous rendre visite, trouvant l’herbe entourant le tarp très à leur goût. 
La nuit sera moyenne, la moins mauvaise en tarp, mais rien à voir avec une nuit dans un bon lit. Beaucoup de vent, mais je n’ai pas eu froid, et Johann a refermé une des entrées du tarp pour notre confort : quel dévouement ! [je vais finir par rougir...]"

La carte de l'étape sur openrunner en cliquant ici.

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